Septembre – Octobre 2017, Mission d’exploration au Laos Intro

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MISSION D’EXPLORATION
AU LAOS

Introduction

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septembre – octobre 2017
par Jessica Valoise

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Retrouvez le récit de mon exploration en terres solidaires au Laos en sept parties :

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La genèse

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Nous sommes le 5 avril 2017 lorsque je vois passer le retweet de Curieuse Voyageuse:

Je clique, je lis la description du poste : on est d’accord, j’ai tout ce qu’il faut. Je lis le règlement en entier : « modalités de participation : Les candidats devront réaliser une vidéo de deux minutes maximum expliquant pourquoi ils sont le candidat idéal en respectant les conditions énoncées dans les règlements présentés dans ce document. » Bien, ça, ça ne va pas le faire. Je passe à autre chose, tout en gardant l’onglet ouvert dans mon navigateur. Les jours passent, dont le 7 avril, et je me dis qu’il faudrait peut-être arrêter avec les conneries de timidité et de complexe de ma voix. Je commence à remplir ma candidature, répond consciencieusement aux questions très complètes, et l’envoie le 11 avril.

Cependant, je ne suis toujours pas super chaude pour la vidéo… Au dernier mail de relance de la part de Village Monde, le 20 avril, je relis le règlement, puis la mission de Village Monde. Non, cette mission me correspond vraiment trop pour laisser la timidité prendre le dessus! Je me souviens à ce moment là de quelques paroles de Féfé, trois ans auparavant : « Il faut qu’on te voit, il faut qu’on t’entende, je pense que c’est ce qui touchera le plus les gens parmi tout ce que tu fais »… Je me met un coup de pieds aux fesses et je préviens Richard :

« Mec, j’ai trois jours pour faire une vidéo et il faut qu’elle défonce, je vais peut-être avoir besoin de toi pour me filmer. J’veux qu’on me voit marcher là, puis là avec des chaussures différentes, puis à la fin je veux qu’on m’voit remettre ma veste, et me retourner, tu vois, un truc qui pète. Et je ne veux pas parler face caméra, ça sera chiant et j’ai peur. Puis j’aimerai qu’on entende ci, et ça, et puis que ça ne dure pas longtemps, genre à la fin, on en veut encore, mais en même temps, on a eu le temps d’en voir, tu vois? » Il voit.

En attendant, j’écris mon texte. Une fois. Deux fois. Dix fois. Jusqu’à le réduire à son maximum tout en gardant un rythme où les mots chantent. Richard m’écoute et me conseille. Quelle est la plus belle rime, quel mot on peut utiliser pour éviter de le dire trois fois, est-ce que cette phrase est nécessaire, etc etc. À la fin, une minute vingt de diction. J’enregistre.

Puis, en fouillant tous nos rush de voyage, j’ai assez d’images, nous n’aurons pas besoin de filmer. Je commence à monter. J’ajoute une musique, Wanderlust de Ill-esha featuring Zipporah, presque comme une évidence. Sly regarde, écoute, me fait reposer ma voix en me coachant rapidement, et la mix pour corriger les bruits, le son, le ton.

« Hé, tu peux faire un truc pour que ma voix ne soit pas grave genre? »

« Oui, je peux, mais c’est ta voix, elle est comme ça, et tu vas l’accepter. »

-_-

Richard me donne ses derniers conseils, principalement par rapport au rythme des images, de la musique et des paroles. Katoucha m’envoie mon texte traduit. J’ajoute les sous-titres. Je laisse reposer. Je la regarde le lendemain, une fois. Richard, dix (cent?) fois. Il valide. Je fini par m’habituer à ma voix. Je valide. J’envoie.

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Le 23 avril, ma candidature est complète, j’ai un peu peur, j’appréhende, et suis impatiente en même temps. La vidéo est publiée, mes amis et contacts jouent le jeu, aiment, commentent, partagent. Le 9 mai, je reçois un mail m’annonçant que je fais partie des finalistes. Le 12, que je suis lauréate, aux côtés de dix autres explorateurs et exploratrices. Deux mois que je suis en France, il est temps de rentrer. Je prend mon billet d’avion. Je suis excitée, mais pas tant, car je ne réalise pas encore.

Nous sommes le 17 mai, à Montréal, et c’est la première journée de chaleur de l’année : 30 degrés, 37 ressentis. Je suis joie. La soirée d’annonce des lauréats a lieu.

À 40 minutes 40, mon nom est annoncé, ainsi que ma destination : le Laos. Six semaines, en septembre et octobre! Et comme vous pouvez le voir dans la vidéo, à ma plus grande surprise (et accessoirement gêne), ma vidéo a été mise à l’honneur et diffusée entièrement pendant la soirée. Vidéo dont je recevrai beaucoup de compliments par la suite.

Et en fait, si j’ai tant insisté sur tous ces détails de participation, c’est parce que je suis toujours autant surprise, et même amusée, de constater que c’est souvent ce qui nous effraie le plus qui fonctionne le mieux, que c’est souvent ce que nous détestons le plus chez nous qui plaît et touche le plus les autres. Et que ça soit tout le temps vrai, ou non, c’est ce genre d’histoires qui me conforte à faire, encore et toujours, ce qui me fait vibrer, peu importe les défis effrayants que je dois relever.

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Les préparatifs

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Après cette annonce, c’est parti pour des mois de travail. Une formation de quelques heures aux bureaux de Village Monde à Cap Rouge, puis des semaines et des semaines d’exploration virtuelle pour pré-repérer les hébergements, contacter les hébergements, proposer des partenariats pour optimiser le montant de la bourse qu’on reçoit, préparer différents itinéraires pour optimiser le temps, échanger avec les autres exploratrices déjà parties et revenues, et celles qui vont partir, pour se conseiller et s’encourager…

C’est la première fois que je planifie un voyage. J’aurai pensé que je n’allais pas aimé ça, mais j’ai adoré! C’est un travail de recherche et d’organisation, et curieuse et maniaque de l’organisation comme je suis, et bien ça me plait finalement!

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Puis viens l’heure du sac à dos. Je vais beaucoup me déplacer, hors de question d’avoir mille kilos sur le dos. Mon matériel photo est prioritaire, les vêtements secondaires. Deux pantalons et 4 t-shirts feront l’affaire.

Maintenant j’aimerai partager avec vous les produits cosmétiques que j’utilise. Vegan depuis 2013 et limitant petit-à-petit mes déchets, j’utilise depuis plusieurs années des produits naturels et ré-utilisables au possible. En plus d’être écologiques et économiques, je trouve ça important lorsqu’on voyage de ne pas utiliser de produits qui pollueront l’eau et plein de déchets (quand on est une femme en particulier).

Sur l’image précédente, de gauche à droite, puis de haut en bas, voici une partie des produits que j’emporte avec moi : un spray anti-moustique sans produits synthétiques, une crème solaire et un dentifrice biodégradables, une brosse à dents en bambou, une bouteille de spray désodorisant où j’ai mélangé des huiles essentielles de tea tree et de camomille, une pierre d’alun en guise de déodorant (elles durent entre deux et quatre ans), un baume à lèvres à la noix de coco vegan, un cure-oreille en inox (adieu coton-tiges encombrants), une coupe menstruelle (adieu tampons), des cotons lavables (qui finalement avec le recul peuvent simplement se remplacer par un bon vieux gant de toilette!), et des serviettes hygiéniques lavables (adieu serviettes encombrantes et misère pour en trouver dans certains pays!). Non présent sur la photo, un savon solide non parfumé biodégradable faisant aussi office de shampoing.

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En ce qui concerne l’aspect médical, des vaccins sont conseillés mais non obligatoires pour hépatites, typhoïde, paludisme… N’aimant pas être sur-vaccinées et sur-médicamentée, je me tourne vers mon super naturopathe, Loic Ternisien et lui demande conseil : premièrement, est-ce raisonnable, deuxièmement, quelles sont les alternatives. Après un rendez-vous complet de naturopathie, Loic me prépare un protocole préventif puis curatif. Les maladies principales provenant des moustiques, j’ai donc un mélange à ingérer deux semaines avant le départ puis pendant tout le séjour, qui donne une odeur à la peau qui repousse les moustiques. Résultat, je n’ai même pas eu à utiliser mon spray anti-moustique! Pour les maladies liées à l’eau et la nourriture, j’ai un mélange à commencer également avant le départ et à continuer à mon retour, pour renforcer mon système immunitaire.

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ATTENTION! Toute décision de santé est un choix non seulement personnel, mais surtout, qui doit être encadré par un professionnel de santé certifié. Choisir son thérapeute est également une démarche très personnelle, où l’on doit absolument se fier à son ressenti, son intuition : nous parlons de bien-être, vous devez vous sentir en pleine confiance avec votre thérapeute. Utiliser une médecine holistique implique d’avoir soi-même une bonne connaissance du fonctionnement du corps humain, et du fonctionnement de son propre corps.

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Fin prête, je m’envole pour six semaines d’exploration au Laos.

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