Dans ma thèque Réflexions

Don’t believe the hype

Depuis que j’ai commencé mon activité, j’ai pu recevoir de nombreux et précieux conseils de la part d’amis, artistes, collègues du milieu. C’est jamais évident de se lancer, encore moins dans un milieu totalement étranger sans aucun contact, ni ressource.

Parmi les conseils qu’on m’a donné, il y a ceux concernant l’image.

On m’a dit de vendre mon image, de miser dessus. Parce que les gens, c’est les visages qu’ils aiment voir, ils ont besoin de pouvoir s’identifier à des faces. À ce moment là, je ne publiais pas d’images de moi, on ne pouvait voir que mes créations, peintures et photos. J’ai appliqué ces conseils répétitifs en publiant des photos de moi sur Instagram, sur les articles que je publiais, sur les liens facebook. Et ça marchait, bien, très bien. J’avais trois fois plus de like et commentaires sur chaque publication et vingt à trente fois plus de visites sur mes articles. J’avais même créé un album photo titré « Escro » dans mon disque dur, avec une sélection de photos de moi dedans.

« Escro », parce que ma face n’avait rien à voir avec mon message. Mais ça marchait. Sauf qu’à un moment donné, ben j’en ai eu marre de voir ma face dans mes publications. Ça ne représentait rien pour moi. Ça ne représentait pas le(s) message(s) que je voulais faire passer.

Alors j’ai arrêté. Tant pis. Ceux qui liront ou regarderont ce que je publie seront réellement intéressés par le contenu. Tant pis pour les autres.

Puis il y a eu les conseils sur les nouvelles fonctionnalités des réseaux sociaux.

On m’a conseillé de faire des live vidéo pendant mes voyages. Ça aussi c’est vendeur, puis ça attire du monde, de montrer ce qu’on fait, son intimité, etc. Non seulement je n’y pense jamais. Mais en plus, qu’est-ce que ça m’ennuierait de me balader téléphone à la main et de vivre les instants à travers mon écran. C’est peut-être vieux jeu, mais, sans avoir réussi à toucher exactement ce qui me dérange dedans, je trouve ça spécial ce concept de live, ces sortes de web-réalité…

Un autre conseil récurrent a été celui des dates.

Les dates. Jouer sur les évènements etc. Au-délà du fait que ça soit commercial, comment pourrai-je jouer sur les dates alors que je dois réfléchir 10 minutes avant de savoir quel jour, quel mois et quelle année nous sommes. Alors que les dates pour moi n’ont aucune importance ou signification. Anniversaires, naissances, décès, début de relation, etc. Il ne faut pas me demander ça. So, jouer sur quelque chose qui ne me touche pas… Hum, non.

Aussi bien dans les créations, que dans le business, il y a toujours ce dilemme entre ce qu’on veut et ce qui plaît. Et pourtant, d’expérience et d’observation, c’est souvent lorsqu’on fait les choses avec le coeur, dans un moment de j’en ai plus rien à faire, qu’on touche les autres. Parce qu’authentiques, parce que vrais, parce que vulnérables.

Au final, je ne pense pas que je mettrai de l’eau dans mon vin. Et à vrai dire, je crois bien que, ces histoires de dégaine, je m’en bats


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